Publié dans Editorial

Du calme !

Publié le vendredi, 06 septembre 2024



Calmez le jeu ! Inutile de créer des vagues. Rien ne sert de … bousculer, il faut partir à point ! Inutile de recourir au forcing ni de provoquer les hommes en treillis !
Le processus électoral en vue des communales et municipales du 11 décembre ne fait que commencer. On n’est qu’à l’étape de dépôt de dossiers de candidature. Pour ceux ou celles qui ont pu déjà déposer, ils ou elles ne sont pas en mesure de savoir si leurs candidatures ont été validées ou non. Il faudra attendre les arrêts des autorités compétentes. Alors, rien ne justifie les  gesticulations qui s’apparentent à des démonstrations de … farce. Des gestes ridicules !
Pour ceux ou celles qui ont bien arrêté leur choix ou décision, il faut concentrer les efforts sur les opérations de constitution de dossiers. D’autant que constituer les dossiers en question rencontre en cours de route des complications. Des candidats se plaignent des difficultés rencontrées pour obtenir, entre autres, le certificat de régularité fiscale ou l’état 211 bis. Des éléments clés dans le paquet à fournir. Et à ceux ou celles qui hésitent ou qui cogitent, le temps presse. Il ne faut pas attendre le dernier moment.
Jusqu’à l’heure, à trois jours du début du dépôt de dossiers, on constate plutôt le calme plat autour des locaux de l’Organe de vérification et d’enregistrement des candidatures (OVEC), la seule entité habilitée à recevoir les dossiers de candidature des prétendants au scrutin du 11 décembre.
A l’heure où l’on est, on se trouve encore au stade de déclaration d’intention. A la Commune urbaine d’Antananarivo, il n’y a que trois candidats déclarés publiquement connus à savoir Herivelona Ramanantsoa, ancien ministre du temps de l’Amiral Didier Ratsiraka, issu d’une famille bien connue de la Capitale à l’époque de la Première et de la Deuxième République, Rina Rakotomanga, une ancienne directrice près de la Présidence de la République du régime actuel (premier mandat) et Ravalomanana Marc ancien Chef de l’Etat de 2002-2009, président fondateur du TIM et supposé chef de l’Opposition version « Firaisankina ». Certes, on entend à peine des bruits de coulisse de tel ou tel qui se positionne mais pas encore de confirmation nette. Dans l’Avaradrano, à la Commune d’Alasora, le maire TIM sortant Jimmy Randrantsoa annonce son intention ferme de rempiler. Fort du soutien des notables de ladite Commune et fier de ses réalisations, Jimmy rejoint de nouveau les starting – blocks. Le reste sur l’ensemble du territoire national notamment dans les anciennes capitales de province, c’est le calme.
On attend de pied ferme les futurs postulants pour la ville des Mille. De sa posture de première ville de Madagasikara, Antananarivo intéresse les grands états-majors politiques. Un poste stratégique que le régime en place ne compte guère laisser entre les mains des « autres ». Certains noms circulent mais l’instance dirigeante de la formation politique de la majorité prend soin de ne rien divulguer qu’au moment opportun. L’attente du dernier moment fait partie de la tactique du régime. Evidemment, laquelle stratégie gêne les autres, entre autres, l’Opposition et certains candidats préférant se lancer dans la couleur « indépendant ». L’effet de surprise de dernière heure déstabilise.
De toute façon, inutile de faire des vagues. Du calme !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Consultation boudée
    La société civile, et les formations politiques, partenaires sociaux boudent l’appel pour consultation de la CENI. Dans la perspective d’une échéance électorale, il est d’usage pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de convier les partenaires sociaux à une consultation en vue d’échafauder ensemble ou d’améliorer les textes de la loi électorale. Un geste louable et encourageant de cette institution citoyenne d’impliquer les entités de la société civile et formations politiques dans la révision ou le recadrage des textes en vigueur. En effet, il faudra voir ensemble le pourtour des textes en jeu. S’il y a des améliorations à apporter, c’est le moment de le faire. Evidemment, l’objectif étant d’anticiper les solutions à d’éventuels litiges ou différends au moment ou après le scrutin. La CENI voulait prendre en amont les mesures nécessaires pour prévenir les problèmes. A Madagasikara, valable dans presque tous les pays d’Afrique, les élections restent toujours une…

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